Est-ce son expérience au service Courrier d’une grande entreprise de vente par correspondance qui lui a donné le goût des mots et des lettres ? Il a travaillé dans la publicité, la communication, le journalisme, a créé une maison d’édition. Son premier roman, L’Amer du thé (éditions Parole) a été lauréat du Festival du Premier roman de Chambéry en 2020.
Voici le troisième maillon d’une trilogie consacrée aux « origines » et à trois figures de femmes à différentes époques, dans différentes régions. Tout a commencé avec la Violette de L’Homme semence, dans un village de Provence privé de ses hommes par la répression du soulèvement de 1851. Il y eut ensuite L’Enfant don, quelque part dans les Pyrénées au début du XXè siècle, Seuvia qui porte un enfant pour son amie. Et voici La Femme île, Katell, la bretonne, entourée de cette mer qui prend les hommes vivants et les ramène naufragés. Une femme solide, lucide qui accepte son destin, prend la vie en mains pour la faire sienne, refusant d’être réduite à subir les événements. Il y a un lien de parenté entre ces trois femmes, et ces trois livres, d’un intérêt presque anthropologique, qui dessinent une histoire des femmes à travers les âges et rappellent la puissance du féminin, plus que jamais d’actualité.
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